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mercredi 23 mars 2011

La lenga qu'ei la clau


La lenga qu'ei la clau, La langue c'est la clé

Et la future majorité au CG 64, qu'en pense t-elle ?
E la majoritat futura au CG 64 que'n pensa ?
Les principales associations de promotion de la langue occitane en Béarn réunies autour de l'appel La Crida entà la Lenga Nosta sont présentes aujourd'hui mercredi 23 mars pour une action symbolique devant le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques à Pau.

Quelle sera la politique linguistique de la majorité issue des élections cantonales ?
Entre les deux tours des élections cantonales ces associations réunies dans La Crida Entà la Lenga Nosta veulent rappeler aux candidats que le Conseil Général a une responsabilité importante dans le développement de notre langue. 

Qu'en disent les candidats ? Qu'en pensent-ils ? 
Le message du monde associatif est un message tranquille, apolitique mais un message déterminé et clair. Il s'agit de faire en sorte que, quel que soit le président du Conseil Général élu à l'issue de ces élections, il sache que le monde associatif qui travaille en faveur de l'occitan sera très attentif à
son action et sera même exigeant, mais prêt à travailler dans le cadre d'une politique linguistique ambitieuse et cohérente.

Qu'attendons-nous des trois ans à venir ?
Certains élus et candidats se demandent si l'argent consacré à la politique linguistique ne serait pas mieux employé ailleurs.
Rappelons ici l'enjeu : la vitalité de notre langue et de notre culture ou sa disparition. Rappelons que la somme actuelle d'un million d'euros est dérisoire comparée au budget du conseil général, au prix du km d'autoroute ou de liaisons routières inadaptées au développement futur du Béarn et de la planète.
Il s'agit avant tout d'une question de décision politique, plus que de moyens financiers.
Il s'agit de renouveller les générations de locuteurs béarnais, par l'enseignement en milieu scolaire et universitaire, dans la formation professionnelle, c'est insuffisant à ce jour.
Il s'agit de la présence de la langue dans la vie publique : rappelons que la mise en place de la signalisation bilingue en Béarn et Bas-Adour est abandonnée à ce jour, c'est inacceptable !

Nous demanderons, aussitôt mis en place le nouvel exécutif, à être reçus pour que soit relancée la politique lingüistique départementale en Béarn et Bas-Adour.

C'est quoi une politique en faveur de la langue ?
C'est une série de mesures qui ont pour but que la langue soit de plus en plus parlée, qu'elle soit de plus en plus écrite, de plus en plus utilisée.

Une politique linguistique c'est fait pour que la langue soit transmise aux jeunes générations.
  • Plus d'écoles pour enseigner dans la langue
  • Plus d'émissions de radio et de télévision dans la langue
  • Plus de soutien à ceux qui chantent, jouent, écrivent dans la langue
  • Plus d'utilisation de la langue dans les espaces publics


Des questions simples ont été posées aux candidats avant le premier tour. Certains ont répondu, d'autres non. Les réponses et les non-réponses circulent depuis plusieurs jours dans le réseau des associations. Nous les tenons à votre disposition

Bearn, Gasconha, Oc ! Pèrder la lenga, qu'ei pèrder lo país !

La crida entà la lenga nosta

samedi 19 mars 2011

L'appréciation des réponses des candidats par LA CRIDA

La Crida entà la lenga nosta, remercie les candidats qui ont pris en considération son questionnaire.
Elle regrette que certains n'y aient pas encore répondu. Cela relativise l'intérêt qu'ils prétendent porter au sujet.

Nous avions posé quatre questions aux candidats et les réponses dans leurs détails et nuances sont publiques et visibles sur son site : http://crida-oc.blogspot.com/2011/02/reponses-des-candidats-des-elections.html.

Nous avons fait un classement en fonction des réponses positives faites aux questions c'est à dire que nous valorisons les réponses qui correspondent aux revendications qui sont contenues dans le texte de La Crida.
Tous les candidats n'ont pas répondu de la même façon. Certains ont argumenté, d'autres ont répondu par oui ou par non.

Nous avons donc mis à côté du nom de chaque candidat un pourcentage qui est le pourcentage de réponses positives. C'est une présentation sans nuances. Il revient à chacun d'aller voir la réponse précise s'il veut se faire une idée de sa qualité.

Le simple fait de répondre marque déjà un intérêt pour la question alors que beaucoup d'autres candidats n'ont toujours pas pris la peine de le faire.

Les candidats sont cités dans l'ordre d'arrivée des réponses.

1. Albert Bonnecaze, Nathalie Cazenave (Front de Gauche, canton d'Arthez de Béarn) 100%
2. Isabelle Larrouy (Front de Gauche, canton de Jurançon) 25%
3. Claudine Bonhomme et Georges Bouilly (Front de Gauche, canton de Lembeye) 25%
4. Monique Sémavoine, canton de Pau-Ouest (Forces 64) 100%
5. Francis Escalé, canton de Nay-Est (Forces 64) 100%
6. Laurence Despaux, canton de Pau-Nord (Forces 64) 100%
7. Josy Poueyto, canton de Pau-Centre(Forces 64) 100%
8. Jean-Luc Castéret, canton de Lagor (Forces 64) 100%
9. Jean-Marc Grussaute, canton de Lasseube (Forces 64) 100%
10. Danielle Raucoules PCF, Daniel Labouret PG, soutien M'PEP (Front de Gauche, Pau-Centre) 100%
11. Julien Cabarry (Libertat ! Bearn, canton d'Arzacq) 100%
12. René Bourdet-Pees (Indépendant "tendance gauche modérée et équitable", canton de Lasseube) 100%
13. André Cazetien (Europe écologie - les verts, canton de Monein) 100%
14. Arnaud Jacottin (PS, canton de Lasseube) 100%
15. Nicole Juyoux (Europe écologie - les verts, canton de Pau-Nord) 100%
16. Christian Petchot-Bacqué (PS, canton de Nay-Est) 50%
17. Hélène Lerou-Pourqué (Front de Gauche, canton de Pau-Nord) 100%
18. Michel Aguer (Front de Gauche, canton de Lescar) 100%
19. Patrick Arroyo (Front de Gauche, canton d'Arzacq-Arraziguet) 75%
20. Emilie Commarieu (Europe écologie - les verts, canton d'Arzacq-Arraziguet) 100%
21. Jean-Claude Liquet (Front de Gauche, canton de Navarrenx) 50%
22. Thibault Chenevière (Parti Radical, canton de Pau-Centre) 100%
23. Jean-Luc Landi (Partit Occitan-Europe écologie - les verts, canton de Lembeye) 100%
24. Bernard Dupont (Force 64, canton d'Arzacq-Arraziguet) 25%
25. Marie-Christine Garcia-Dalot et Bruno Hounieu (Parti Radical, canton de Lescar) 100%
26. Bernard Layre (UMP, canton de Lescar) 80%

jeudi 17 mars 2011

Réponses des candidats des élections cantonales à la lettre envoyée par la CRIDA


Réponses des candidats des élections cantonales du 20 et 27 mars 2011 aux questions de la CRIDA (questionnaire disponible ici : http://crida.oc.free.fr/documents/Crida_letra_aus_candidats_2011.pdf)



25/02/2011 - Albert Bonnecaze, Nathalie Cazenave (Front de Gauche, canton d'Arthez de Béarn)

La langue et la culture occitane, foyers de rayonnement dans toute l’Europe pendant plusieurs siècles, font parties du patrimoine de l’Humanité. La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a introduit dans notre Constitution une mention de la valeur patrimoniale des langues régionales :
« Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. »

Le Conseil général a approuvé en 2005 le schéma départemental linguistique « INICIATIVA ». A ce titre il doit être un acteur fondamental de la politique linguistique en faveur de l’occitan (dans sa spécificité gasconne-béarnaise en ce qui concerne le département ). Des sommes importantes sont allouées dans le cadre de cette compétence, une convention est signée avec l’Education nationale pour favoriser l’enseignement bilingue. Mais des efforts plus grands peuvent être faits. Nous pouvons faire vivre « INICIATIVA » avec une véritable volonté politique.

Nous souhaitons la mise en œuvre de l’Office Public de la langue occitane, réunissant, comme cela se fait pour nos voisins basques, l’Etat, la région, le département et les communautés de communes elles aussi concernées. Il faut aujourd’hui, si nous voulons transmettre et faire partager la culture et la richesse de notre patrimoine, une politique cohérente et efficace en concertation avec tous les acteurs, notamment associatifs, qui œuvrent déjà en ce sens.

Sur notre territoire, nous oeuvrerons en faveur de la transmission de la langue en travaillant main dans la main avec la Commune d’Artix et l’Intercommunalité de Lacq pour que l’unique Calandreta, école associative, laïque et gratuite, de notre espace communautaire puisse accueillir les jeunes enfants en attente de places.



27/02/2011 - Isabelle Larrouy (Front de Gauche, canton de Jurançon)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Quand vous dites « notre langue », je suppose que vous voulez parler du béarnais ?
Je suis favorable à l’enseignement de cette langue dans le service public de l’Education Nationale, par des professeurs formés par le service public, dans la mesure des besoins exprimés.

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Je ne suis pas favorable à une politique linguistique basée sur le principe de l’exclusivité de l’enseignement du béarnais dans le département. Bien d’autres langues locales ont besoin d’enseignants publics formés par le service public, comme le basque. Je pense en particulier à l’enseignement des langues parlées par les familles réfugiées économiques ou politiques, comme l’arabe, le portugais. Quant au nom donné à la langue vernaculaire parlée en Béarn, je pense qu’il s’agit du béarnais, ce que parlent et parlaient mes parents. Mes professeurs d’histoire m’ont dit qu’Henri IV parlait le gascon. Alors, béarnais, gascon, ça ne me dérange pas.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ?
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ?

Je ne sais pas ce que vous voulez dire par partie occitanophone du département. Je considère que les raisons qui poussent certains à imposer des panneaux bilingues en Béarn ou en Pays basque ne relèvent pas toutes exclusivement du domaine de la défense de la langue béarnaise ou basque. Tous ne sont même pas d’accord entre eux sur ce qu’il faut écrire sur ces panneaux. Cela peut avoir un intérêt exotique pour le tourisme. Je voterai ces choix s’ils correspondent à une large demande de toute la population (qu’elle soit de vieille extraction locale ou qu’elle ait choisi de venir vivre dans ce département), et à condition que cela ne coûte pas trop cher à installer.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

C’est une guerre picrocholine qui m’intéresse assez peu. J’aimerais en revanche que tout le monde s’exprime correctement en français et soit correctement compris de tout le monde.



01/03/2011 - Claudine Bonhomme et Georges Bouilly (Front de Gauche, canton de Lembeye)

Nous avons pris connaissance de votre courrier avec intérêt. Plutôt que de répondre à un questionnaire du genre devoir scolaire nous vous donnerons notre sentiment général.
Rappelons en préambule que nos priorités vont à la mise en œuvre d'une véritable politique sociale et solidaire dans le département :

  • Lutter contre l'exclusion sociale des jeunes.
  • Dispenser un enseignement de qualité.
  • Lutter contre la précarité énergétique qui frappe de plus en plus de citoyens.
  • Mettre en place une ambitieuse politique d'accompagnement pour la dépendance et la perte d'autonomie.
Bien entendu, nous sommes pour le maintien et le développement des langues régionales. Nous sommes favorables à ce que l'Education Nationale prenne en charge cet enseignement plutôt que les Conseils Généraux ceci pour éviter les dérives des conventions genre « Initiative » qui font souvent la part à un certain clientélisme. (exemple la place prise par le Conseil Général dans le choix de sites pour ouvrir des classes bilingues)
Les querelles sur les mots (occitan / gascon / béarnais) et la graphie à utiliser découlent souvent du manque de formation et d'information en général. S'il nous semble intéressant d'utiliser plutôt la graphie choisie par l'Education Nationale, nous ne souhaitons pas participer à une querelle entre « anciens ou modernes, conservateurs et éclairés... etc... »
En conséquence si nous sommes élus, nous aurons à cœur de respecter un principe d'équité dans tous les domaines y compris celui des politiques linguistiques.



03/03/2011 - Force 64, lettre co-signée par les candidats ci-après
- Monique Sémavoine, canton de Pau-Ouest
- Francis Escalé, canton de Nay-Est
- Laurence Despaux, canton de Pau-Nord
- Josy Poueyto, canton de Pau-Centre
- Jean-Luc Castéret, canton de Lagor
- Jean-Marc Grussaute, canton de Lasseube


Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

La politica entà las lengas regionaus qu’estó aviada quauquas annadas a, per François Bayrou, qui èra ad aqueth temps President deu Conselh Generau, puish perseguida per Jean-Jacques Lasserre.
Au delà d’estar favorables, que guaitaram personaument tà que los engatjaments pres e sian tienguts, tà que lo noste Departament contunhe d’estar endavant hèit e avantguardista tà çò de las lengas regionaus.
La politique en faveur des langues régionales a été initiée il y a des années par François Bayrou, alors Président du Conseil Général, puis poursuivie par Jean-Jacques Lasserre.
Au-delà d’être favorable, nous veillerons personnellement à ce que les engagements pris soient tenus, pour que notre département continue à être innovant et avant-gardiste en matière de langue régionale.

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

QUE QUIÒC ! Si hens l’esquèma INICIATIVA, qui creèm, emplegam los mots occitan, biarnés e gascon, qu’ei entà que cadun e s’i posca arreconéisher e i aderir mes la causa qu’ei clara tà nosautes : qu’ei la medisha lenga ; lo tèrmi occitan qu’ei un tèrmi generic qui empara l’ensemble deus parlars d’Òc en França, de Provença dinc au Medòc (solide, shens lo catalan e l’euskara) !
OUI ! Si dans le schéma INICIATIVA, que nous avons créé, nous utilisons les mots occitan, béarnais, et gascon c’est pour que chacun s’y reconnaisse et y adhère mais il est évident que pour nous c’est la même langue ; que le terme occitan est un terme générique qui englobe l’ensemble des parlers d’Oc en France, de la Provence au Médoc (hormis bien entendu le catalan et l’euskara) !


Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? Voterez-vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ?

Qu’ei ua reïvendicacion beròi justificada e qui hè necèra un procediment que sia metut en plaça au mei lèu enter las autoritats competentas, entà que la causida de nom de las comunas en occitan retiengut per las quitas municipalitats, entà la lor senhalizacion pròpia, e sia coërent dab las preconizacions deus lingüistas e istorians deu programa Iniciativa. Que perpausam la creacion d’ua comission de reflexion hens la quau seràn nomenats representants deu Conselh generau, de l’associacion deus maires deus Pirenèus Atlantics e scientifics deu programa Iniciativa.
C’est une revendication totalement justifiée et qui demande qu’un processus de concertation soit mis en place au plus vite entre les autorités compétentes, afin que le choix de nom des communes en occitan, retenu par les municipalités, pour leur propre signalisation, soit cohérent et conforme aux préconisations des linguistes et historiens du programme Iniciativa. Nous proposons la création d’une commission de réflexion dans laquelle seront nommés des représentants du Conseil Général, de l’association des maires des Pyrénées-Atlantiques et des scientifiques du programme Iniciativa.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formation pour adultes ?

Nani, n’i a pas nada rason tad aquò. Ua politica seriosa e eficaça entà l’occitan no’s pòt har qu’en concertacion dab l’Estat e la Region, e en coëréncia completa dab lo sistèma grafic majoritari e arreconegut, emplegat en particulèr per l’Educacion Nacionau. Aquò que demora e demorarà en acòrd dab la deliberacion n°405 presa per l’assemblada departamentau, votada a l’unanimitat lo 17 de deceme de 2009.
Non, il n’y a aucune raison à cela. Une politique sérieuse et efficace en faveur de l’occitan ne peut se faire qu’en concertation avec l’Etat et la Région, et en totale cohérence avec le système graphique majoritaire et reconnu, utilisé en particulier par l’Education Nationale. Ceci reste et restera en accord avec la délibération n°405 prise par l’assemblée départementale à l’unanimité, le 17 décembre 2009.



03/03/2011 - Danielle Raucoules PCF, Daniel Labouret PG avec le soutien du M'PEP (Front de Gauche, canton de Pau-Centre)

Nous sommes particulièrement favorables à la mise en place d'une politique départementale en faveur de notre langue.
S'exprimer, souhaiter apprendre l'occitan ou l'une de ses spécificités (Béarnais , Gascon) , est un droit naturel et non négociable .
Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.
Le Conseil général des Pyrénées Atlantiques a approuvé le schéma départemental linguistique « Iniciativa » , il doit donc mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour développer une véritable politique linguistique en faveur de la langue . Il doit de plus participer au développement des écoles bilingues et demander pour cela au service public d'Education les moyens nécessaires en personnel formé .
Les Conseillers généraux doivent donc s'inscrire et soutenir toutes les actions politiques qui visent à augmenter le nombre de postes au CAPES
d'occitan, au concours de Professeurs des écoles et, à la formation de ceux ci afin de pouvoir permettre à tous les jeunes d' apprendre notre langue.
Au delà, l'apprentissage de la langue est indissociable et complémentaire de tous les champs culturels qui l'accompagnent, la danse, le chant, la musique, le théâtre...
Aussi, le Conseil général doit attribuer des moyens à toutes les associations qui oeuvrent dans ces domaines.
Nous sommes pour l'enseignement de l'occitan (Béarnais et Gascon) dans sa graphie normalisée. Revenir dessus aujourd'hui nous semble être un combat d'arrière garde.
Une langue a une reconnaissance officielle par l'écriture et, ce, dans une graphie normalisée .
Le Conseil général dans sa communication doit donc utiliser ce système graphique identique à celui enseigné dans le primaire , le secondaire et à l'université.
Une langue et une culture ne peuvent réellement exister que sur un territoire vivant du point de vue économique et social . Dans ce sens nous nous positionnons clairement pour des politiques qui permettent réellement aux jeunes de vivre et travailler au Pays, contre les dé localisations, pour le développement et le maintien des services publics, l'aide à une agriculture de proximité indispensable à la sauvegarde de l'environnement.
De nos jours, on ne peut aller sereinement vers l'avenir que si l'on sait d'où l'on vient.



04/03/2011 - Julien Cabarry (Libertat! Bearn, canton d'Arzacq)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Òc

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Òc

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 

Non

Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Òc

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non

E que soi favorable a ua officializacion de la lenga.


04/03/2011 - René Bourdet-Pees (Indépendant "tendance de gauche modérée et équitable", canton de Lasseube)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Oui

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 

Non

Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Oui

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non


04/03/2011 - André Cazetien (Europe écologie - les verts, canton de Monein)

Chers amis,

A mes yeux le soutien, pour sa maintenance et son développement, de notre langue gasconne et occitane n'est pas seulement d'essence culturelle.
Apprendre dans nos écoles, dès la maternelle, notre langue venue du fond des temps et lue et écrite pour tous, pour tout le pays occitan, c'est aussi et peut-être surtout un acte de résistance à la désintégration de notre société.
Apprendre l'anglais et le chinois en priorité plutôt que l'espagnol et l'occitan quand on habite le Béarn, c'est une hérésie. C'est le choix du libéralisme, de ce rouleau compresseur des idées et des âmes.
Notre langue, c'est une des racines vitales pour que l'arbre de nos vies puisse grandir et s'épanouir sur notre irremplaçable planète : la Terre.

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Ouiiii !

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Oui !

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ?

Non

Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ?

Oui

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non !


06/03/2011 - Arnaud Jacottin (PS, canton de Lasseube)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Tous les habitants du canton de Lasseube peuvent être fiers des forces vives oeuvrant

  • La section bilingue de l'école des Baïses à Lasseube qui regroupe aujourd'hui 30% des élèves scolarisés dans cette école
  • Los Seuvetons, qui au-delà des performances du groupe adultes, font un véritable travail de transmission auprès de nos enfants (une quarantaine d'enfants suivent chaque année des cours, de danses, chants et musiques)
Au-delà de notre canton, il est bien évident que je continuerai à oeuvrer au soutien et à la promotion de la culture béarnaise en renforçant le schéma "Iniciativa" du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques (voir la page 6 de mon programme)

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Evidemment oui, encore une fois. Il m'importe peu que les gens nomment la langue du pays, béarnais, gascon ou occitan, dans la mesure où l'on parle de la même langue.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ?
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ?

Dans mon programme, j'indique que je proposerai la signalisation bilingue aux entrées des 5 communes de notre canton.
Au-delà de notre canton, il me semble envisageable de réaliser une signalisation bilingue routière en Béarn comme au Pays Basque, en Bretagne ou en Alsace... même si les finances départementales ne permettront peut-être pas de la réaliser sur l'ensemble des routes du Béarn dans les 3 années à venir.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non, le système graphique utilisé par le Conseil général, les communes et toutes les associations subventionnées doit être celui utilisé dans l'Education Nationale (comme à l'école bilingue de Lasseube) et dans les Calandretas.
Il me semblerait pour le moins curieux que nos enfants apprennent la langue dans une graphie qui ne soient pas celle utilisée par les collectivités locales.
Faisons confiance à tous les universitaires et linguistes sérieux. Ayons une vision moderne et dynamique de notre culture.


08/03/2011 - Nicole Juyoux (Europe écologie - les verts, canton de Pau-Nord)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Oui

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 

Non

Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Oui

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Absolument illogique, passéiste, obscurantiste, réactionnaire.


09/03/2011 - Christian Petchot-Bacqué (PS, canton de Nay-Est)

Je suis peu spécialisé dans les langues régionales mais je sais que le basque, le béarnais, le gascon et l'occitan sont des langues régionales qui appartiennent au patrimoine de la nation.

D'ailleurs, selon la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France" (Article 75-1 de la constitution du 04 octobre1958).

Respectueux des lois de La République, je ne vois pas comment et pourquoi aller à l'encontre de la constitution et de toutes façons, ce pluralisme linguistique et culturel de notre territoire constitue une richesse précieuse qu'il faut préserver.

De plus, je considère que le pluralisme linguistique doit s'inscrire dans l'universalisme culturel, dans une coexistence pacifique des langues régionales et du français langue de la nation, et dans le respect des lois de La République.

Ainsi, attaché aux valeurs de la laïcité, je suis respectueux des différentes opinions, de ceux qui les portent, de leurs compétences, de leur travail de recherche et des débats constructifs qui nous permettent de vivre ensemble et d'évoluer dans la réflexion.

Comme je suis respectueux des différents territoires et de leurs élus, et confiant dans leur aptitude à gérer au mieux leurs particularités, en imaginant que l'écoute, le débat et le respect de chacun doivent présider à toute initiative.


11/03/2011 - Hélène Lerou-Pourqué (Front de Gauche, canton de Pau-Nord)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Je suis en effet favorable à une politique en faveur de l’occitan. Je m’efforce d’agir dans ce sens, dans le cadre de mes responsabilités à la Ville de Pau, en tant qu’élue à la Culture : soutien aux événements culturels qui promeuvent la langue occitane, démarches en faveur de la prise de compétences dans ce domaine à la Communauté d’Agglomération de Pau-Pyrénées...

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Je soutiens le choix de l’occitan, graphie retenue par l’Education nationale. Ce choix s’accompagne d’une volonté de préserver la diversité des formes culturelles que recouvre l’aire de l’occitan, dont le béarnais et le gascon.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Je pense, en effet, qu’il faut développer la signalétique bilingue. Là encore, je m’y emploie à la ville de Pau. Vous le savez le contexte est difficile : on part de loin comme le souligne votre question. Je soutiens la mise en place dans un délai bref d’actions allant vers la mise en place de cette signalétique. Une réflexion est en cours, en ce moment, pour procéder au choix des lieux où cette signalétique aurait pleinement son sens ( ex : le quartier du château), pour définir les formes les plus intéressantes (ex : une micro-signalétique)... Je développerai bien sûr au Conseil général.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

NON ! Je m’étonne, pour le moins, de cette démarche. Je regrette tout autant, que le Service public de l’Education nationale ne remplisse pas pleinement son rôle dans le domaine des langues régionales, reconnues désormais dans notre constitution.
Il est de la responsabilité du politique – c’est le sens de mon implication dans ce domaine – d’engager une action forte à un moment crucial pour la préservation de la langue, sur des bases claires, en cohérence avec les choix graphiques opérés par l’Education national, en appui sur les travaux des universitaires, linguistes, historiens, pour lui permettre de se déployer dans le cadre d’une approche ouverte et tolérante de la langue occitane.


11/03/2011 - Michel Aguer (Front de Gauche, canton de Lescar)

D'une manière générale, je m'associe aux positions des candidats front de gauche : Albert Bonnecaze, Isabelle Larrouy, Claudine Bonhomme et Danielle Raucoules.

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Oui

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Oui

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non


11/03/2011 - Patrick Arroyo (Front de Gauche, canton d'Arzacq-Arraziguet)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Attaché à l'ensemble des traditions qui, comme les danses, les musiques, les us et coutumes, les arts graphiques, constituent une des richesses de notre Histoire, je ne peux que souhaiter le maintien et le développement de toutes les langues régionales et en particulier le béarnais. Son développement doit être assuré et soutenu au sein même de l'Éducation Nationale Publique.

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Dans notre département coexistent non seulement la langue occitane mais également la langue basque. Aussi il serait déraisonnable de favoriser l'une plutôt que l'autre. Les actions menées par le CG doivent permettre, en toute équité, à notre patrimoine culturel et linguistique de trouver les moyens appropriés à son véritable développement.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Comme en Catalogne française ou dans bien d'autres régions, j'apprécierai que l'ensemble de la signalisation routière de notre département fasse apparaître les appellations béarnaises ou basques. En concertation avec les populations concernées je soutiendrai la mise en œuvre de cette proposition.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Le système graphique doit être celui utilisé par l'Éducation Nationale, à charge pour les spécialistes reconnus d'y apporter les évolutions nécessaires.


11/03/2011 - Emilie Commarieu (Europe écologie - les verts, canton d'Arzacq-Arraziguet)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui tout à fait. Il faut poursuivre les efforts commencés en ce sens, aller plus loin. Nos amis basques sont allés plus loin, prenons exemple sur eux...

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Vous voulez dire pour ce qui concerne la partie occitanophone ? oui bien sûr.

Et je suis pour nommer béarnais ou gascon, les nuances locales de cette belle langue occitane qui véhicule tant de fierté et d'histoire.

J'ai grandi en entendant autour de moi ce que les anciens appellent patois; qu'il y a tant de différences entre celui de la Chalosse et celui de l'Armagnac qu'il est difficile pour eux de se comprendre ; que cette langue ne s'écrit pas; que ça ne sert à rien de l'apprendre...donc je ne l'ai pas apprise.

J'ai travaillé dans plusieurs pays d'Afrique en mission humanitaire. J'y ai côtoyé de magnifiques langues ; j'en ai appris certaines. J'ai ressenti ce plaisir de comprendre la toponymie des lieux et villages, les noms de famille, les chansons...

En rentrant en France, je me suis engagée politiquement au sein d'Europe Ecologie et j'y ai rencontré des personnes engagées dans la défense de l'occitan ; j'ai enfin pris conscience de cette incroyable richesse que nous avons là, et ce bien au delà des débats sur la légitimité de l'occitan par rapport au béarnais ou inversement.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

IL faut que cela soit fait intelligemment, en concertation avec les élus, les maires des communes. Au pays basque, outre d'afficher un certain caractère "officiel" à la langue basque en l'écrivant sur les panneaux signalétiques, cela représente un atout aussi touristique et culturel. Non pas bien sûr qu'il faille "folkloriser" la langue, mais l'afficher, montrer qu'on en est fier et qu'on la défend attire aussi la sympathie des voyageurs et leur donnera je suis sûre plus envie de s'arrêter, de se balader et de discuter avec nous....

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non. Il faut conserver dans la communication du CG une unité graphique, la même que celle enseignée.


12/03/2011 - Jean-Claude Liquet (Front de Gauche, canton de Navarrenx)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Bien sur, je suis pour conserver et développer notre capital culturel, dans tous les domaines.

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Je crois comprendre votre préoccupation. Je ne suis pas disposé à entrer dans une bataille entre groupes qui enfermeraient la langue de nos ancêtres dans des sectarismes d’un autre temps. J’ai été bercé par la musique de la langue de mes grands parents et mes parents. Les histoires qu’ils me racontaient avaient l’humour et la musique intraduisibles en français. La langue c’est d’abord la communication. Pour retrouver la poésie de notre langue originelle, il faut bien l’apprendre et vibrer ensemble, ainsi ne pas perdre une partie de notre humanité. Il faut donc une politique spécifique.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

La signalétique ? Pourquoi pas ? Mais cela ne fait pas une politique. Encore une fois c’est la langue parlée qui doit être première. Je m’aperçois qu’allant d’une région à une autre depuis les cotes de gascogne aux frontières italiennes je suis en mesure d’échanger dans les dialectes des uns et des autres, et même jusqu’à Barcelone

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Soyons pour un enseignement public de notre langue vernaculaire, à l’école publique, avec des enseignants formés et nombreux. C’est cela l’essentiel. Battons nous contre les suppressions de postes dans l’éducation nationale. Voila ce que sera mon travail principal dans le domaine.
La graphie devient un objet de division alors que nous devons être rassemblés, contre les politiques autoritaires. Si nous voulons que la langue demeure il faut de plus en plus de locuteurs. C’est d’abord l’expression orale qui doit être défendue.


13/03/2011 - Thibault Chenevière (Parti Radical, canton de Pau-Centre)

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui. C'est une chance d'avoir une culture forte et une langue vivante. C'est une chance de parler plusieurs langues.
C'est une chance pour le Béarn d'avoir cette spécificité qui fait aussi partie de l'attractivité de notre territoire.
L'époque où certains opposaient "République" et "culture locale" est aujourd'hui dépassée. Je crois au contraire que, si l'intelligence prévaut, l'une peut renforcer l'autre.
Enfin, dans un monde où de plus en plus les sociétés sont bousculées, déstabilisées, le rempart de la culture (quelle qu'elle soit) est précieux...

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Oui. Cela me paraît naturel, compte tenu de l'ensemble que représente l'Occitanie. Cela va également dans le sens de la politique linguistique impulsée par le Conseil régional.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

La cohérence et l'équité doivent être au cœur des politiques du Conseil général. Cela vaut aussi pour la politique linguistique.
Je pense donc qu'il faut une harmonisation, pour l'ensemble du département, sur les questions de signalétique.
Si je dois me prononcer, je voterai pour une double signalétique.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Là aussi, il faut de la cohérence. Il me semble particulièrement saugrenu qu'il y ait une différence entre le Conseil général et l'enseignement de la langue dans notre système éducatif.


13/03/2011 - Jean-Luc Landi (Europe écologie - les verts, canton de Lembeye)


Que soi signatari de La Crida

Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Òc

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Òc

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 

Non

Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Òc

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non


13/03/2011 - Bernard Dupont (Force 64, canton d'Arzacq-Arraziguet)


Bien sur, je suis favorable à une politique en faveur de la langue Béarnaise Gasconne Occitane.Concernant la politique mise en oeuvre par le Conseil Général pour l'application de laquelle j'ai été le Délégué du Conseil Exécutif durant 3 ans, elle coïncide dans ses priorités avec les attentes des 2000 Béarnais questionnés dans le cadre de l''Etude Régionale réalisée en 2009 Pour la première fois, le budget 2011 permettra d'atteindre le 1 000 000 d'euros, plaçant notre département largement en tête des départements Aquitains et de Midi Pyrénées.

Concernant l'apppellation Béarnaise Gasconne Occitane, elle a été votée à l'hunanimité en Assemblée pleinière. Elle reflette d'ailleurs la réalité historique et ne traduit en rien un repli sur soi de notre Région: le Béarn est en effet une variante de la langue Gasconne qui est l'une des nombreuses langues d'Oc, d'origine et d'essence latine. Une grande partie de notre vocabulaire français trouve en effet ses racines dans le latin.

Double signalétique
Il ne me paraît pas urgent de l'installer compte-tenu des différences d'appréciation conflictuelles sur la graphie. L'étude régionale montre, par ailleurs, que la signalétique n'est pas une préoccupation prioritaire ni des Béarnais ni des Aquitains.

Communication du Conseil Général
La graphie utilisée par l'Education Nationale, et l'Enseignement immersif, est tout à fait respectable:. Nous ne remettons pas en cause ce choix. Nous ne devons pas perdre de vue, toutefois, que plus de 90% des 320 000 Béarnais, n'ont jamais appris l'écriture de cette graphie. Il me semble donc légitime, comme à la très grande majorité des Conseillers Généraux de toutes sensibilités, que la graphie de Simin PALAY dite encore Mistralienne ou Phoebusienne, ayant un caractère phonétique très marqué, puisse faciliter l'accés à la lecture de nombreux Béarnais. C'est das ce sens et dans cet esprit, que l'Assemblée Départementale a adopté une délibération en décembre 2010.


13/03/2011 - Marie-Christine Garcia-Dalot et Bruno Hounieu (Parti Radical, canton de Lescar)


Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui, j’y suis favorable. Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. Il est donc légitime de les préserver au même titre que les monuments historiques ou les sites remarquables, même si cela demande des moyens. Il faut savoir ce que l’on veut et être cohérent.

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Oui. L'occitan est le terme générique englobant tous les parlers locaux (ou variantes, ou expressions locales), donc le béarnais, en Béarn.

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Il est anormal que la signalétique bilingue ne soit pas utilisée dans la partie occitanophone du département et, si je suis élue, j’apporterais mon soutien à une action de cette nature.
Pour autant, il faut agir de façon progressive pour obtenir l’adhésion la plus large possible.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Non; ce serait même un non-sens. Nous devons garder la graphie classique, dite « occitane ». C’est la seule enseignée à nos enfants dans les écoles bilingues et donc la seule qui sera utilisée demain.

Conclusion
En règle générale, si on veut être écouté, il faut être précurseur en tout et non travailler par réaction à ce qui se fait. C’est l’esprit avec lequel je me suis engagée dans cette campagne avec enthousiasme, en plaçant l’humain au cœur de ma réflexion.



16/03/2011 - Bernard Layre (UMP, canton de Lescar)


1. je suis favorable à une politique en faveur de notre langue Béarnaise
2. je suis également favorable pour qu'une signalétique bilingue soit mise en place.
Béarnais d'origine, depuis plus de deux siècles, je parle le Béarnais, je sais le lire mais je ne l'écris pas. Je pense que la langue locale, patrimoine de notre culture, est une richesse et un signe d'appartenance à un territoire.
Ancien président national des jeunes agriculteurs, je trouvais de grosses difficultés pour échanger avec des personnes d'autres régions du sud (Carcassonne, Aveyron...) sur leur langue locale, de part des consonances différentes.
Pour que les générations à venir connaissent leur identité, sachent d'où elles viennent, qui elles sont, elles sauront d'autant mieux où elles iront si la langue d'origine est transmise. Cette transmission ne peut se faire sur une base diverse et variée mais bien sur un socle commun. Ce socle doit nous permettre de proposer une graphie commune et unique.
L'occitan appris dans nos écoles doit pouvoir correspondre avec le parlé usuel du territoire, pour être en cohérence avec la réalité (socio linguistique) qui l'entoure. Cela est et doit rester un lien inter-générationnel.
Vous pourrez compter sur moi pour promouvoir la langue régionale, symbole de notre culture, de notre richesse patrimoniale et de notre identité.
He beroi



17/03/2011 - Frédéric PIC (liste « Vraiment à gauche » / NPA & FASE, canton de Pau-Centre)


Question 1 : Êtes vous favorable une politique en faveur de notre langue ?

Oui, voir ma profession de foi.

Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?

Ce problème sémantique, qui parait vous tenir à coeur, m’est totalement inconnu. Je me prononcerai si je suis élu, uniquement après m’être informé sur tous les tenants et aboutissants. Répondre aujourd’hui sans nuance sur ce problème qui parait complexe serait de la démagogie...

Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? 
Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ? 

Cela aura un coût, mais il me parait symboliquement justifié. Réponse oui.

Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?

Même réponse que pour la question 2.


mardi 15 mars 2011

Action le 23 mars 2011 : la lenga qu'ei la clau !

Aperet de la Crida entà la lenga nosta

a totas las associacions, estructuras, personas signatàrias e tanhents
deu manifèste entà la lenga nosta.
à toutes les associations, structures, personnes signataires et sympathisants
du manifeste pour notre langue.


Rendetz-vos dimèrcs 23 de març de 18h tà 18h30.

pour une action de communication : La lenga qu'ei la clau.

entrée parvis Hôtel du département Pau entrada pati

Hòra de tota presa de posicion partisana per las cantonaus, que tornaram brembar a tots los candidats qu'auràn de hicar en plaça la seguida de la politica lingüistica.
Hors de toute prise de position partisane pour les cantonales, nous rappellerons à l'ensemble des candidats qu'ils auront à mettre en place la suite de la politique linguistique.

Mercés de difusar e mobilizar.
Merci de diffuser et mobiliser.

Mercés a cada associacion de nse díser lo nombre de monde qui poderàn representar-la.
Merci à chaque association de nous dire combien de personnes pourront la représenter.

lacrida@free.fr

lundi 28 février 2011

Quatre questions aux candidats des élections cantonales des 20 et 27 mars 2011

Le rassemblement de la CRIDA (comptant plus d'un millier de signatures et concernant la grande majorité des associations œuvrant en faveur de la langue), soucieux de l'avenir de la langue en Béarn et de la politique linguistique engagée par le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, vient d'envoyer un courrier aux candidats des élections cantonales qui se dérouleront le 20 et 27 mars 2011. La CRIDA y pose quatre questions qui sont les suivantes :

  • Question 1 : Êtes vous favorable à une politique en faveur de notre langue ?
  • Question 2 : Êtes vous favorable une politique linguistique basée sur le principe suivant : « La politique linguistique du département des Pyrénées-Atlantiques se fait en direction de la langue occitane que l'on appelle aussi chez nous béarnais ou gascon » ?
  • Question 3 : Considérez-vous qu'il est normal que la signalétique bilingue routière dans les Pyrénées-Atlantiques ne concerne pas la partie occitanophone du département ? Voterez vous, si vous êtes élu(e), pour que cette signalétique bilingue soit mise en place ?
  • Question 4 : Trouveriez vous normal que le Conseil Général utilise, dans sa communication propre pour écrire notre langue, un système graphique différent de celui qui est enseigné dans les écoles, collèges, lycées, universités et formations pour adultes ?
Retrouvez ce courrier en cliquant sur ce lien : http://crida.oc.free.fr/documents/Crida_letra_aus_candidats_2011.pdf

Les réponses des candidats seront bientôt disponibles sur ce Blog.